Ce cahier est conçu comme un aide mémoire pour le pratiquant impatient. C’est dans la pratique qu’au fur et à mesure sont intégrés et incorporés tous les éléments s’y rattachant, il n’est pas nécessaire de retenir intellectuellement les termes spécifiques à notre discipline. En revanche, le savoir-être, la curiosité, la ténacité et la durée consentie à la découverte et à l’apprentissage sont autant de qualités qui vont concourir à la constitution d’une voie. Bienvenue parmi nous.

1- Le cadre de la pratique

- Le dojo : lieu où on étudie la voie ou encore lieu de l'éveil. Pour l'aïkido, l'enseignement se fait sous la direction d'un senseï (celui qui vient avant).
- Shomen : mur où figurent les attributs symboliques de l’Aïkido comme le portrait du fondateur, une calligraphie en lien avec notre art, des fleurs...

Les règles de vie au dojo : Reishiki (l'étiquette) et Reï (le Salut)

La notion de respect est indissociable de la pratique martiale, elle imprègne l'entrainement et se vit par rapport au senseï (professeur), au partenaire et à soi-même. Elle rejoint un état d'esprit qui s'articule autour du Reishiki (l'étiquette) et Reï (le Salut). Celui-ci se met en place au fur et à mesure de l'engagement et prend du sens avec celui-ci (centrage, relation aux autres...). Cette forme de respect mutuel implique la politesse, le bon sens, la protection, l'acceptation des différences... Informez-vous auprès des plus avancés.
L’accueil des visiteurs ainsi que la propreté, la sérénité du dojo nous concernent tous, la bonne humeur aussi.

- Pour commencer quelques règles élémentaires s'appliquent sans toutefois être exhaustives ni figées.  
- à l'entrée du dojo, nous laissons nos chaussures et les rangeons dans les râteliers prévus à cet effet et portons des zooris (tongues). Lors de la pratique, nous les alignerons le long du tatami.
- Le dojo est un lieu de vie, il est notre espace de pratique à tous. Il est donc naturel de le nettoyer et de l'entretenir régulièrement avant et après chaque cours.
    nous veillons à la propreté corporelle et à celle de notre tenue (gi) : avant de monter sur le tatami, assurez-vous que vos mains, vos pieds soient propres. Veuillez à ce que vos ongles soient coupés courts. Enlevez tous bijoux ou objets pouvant blesser.
    En cas de blessure, signalons-le à l'enseignant, puis si nécessaire marquer l'emplacement de scotch rouge.
    Soyons ponctuels et libérons l'espace rapidement pour les autres disciplines. En cas de retard ou si nous devons nous absenter pendant la pratique nous informons l'enseignant pour entrer et sortir du tatami.

Reï (le Salut)
- Les saluts ponctuent notre pratique, ils s’effectuent à chaque changement d’espace (dojo, tatami), à chaque séquence de pratique (début/fin de cours, de démonstration de l’enseignent, d’exercices…)
Il s’effectue soit en seiza (pour les phases  plus protocolaires) soit debout.
La position seiza  est une position assise triangulaire avec pour points d’appui les talons et les deux genoux, le salut démarre du centre de gravité, le buste s’incline vers les mains posées au sol en triangle.
Pour le salut debout, les mains le long des cuisses coulissent lors de l’inclinaison du buste, la tête reste dans l’axe de la colonne vertébral.

L'équipement
- Keikogi : tenue de pratique blanche.
- Obi : ceinture généralement blanche puis noire à partir du shodan (1er dan)
- Zoori : tongue japonaise pour se déplacer dans le dojo
- Hakama : sorte de jupe-culotte plissée noire ou bleue. (Cf. article : le hakama)
- Tanto : couteau en bois.
- Jyo :bâton en bois, généralement de 128 cm, diamêtre de 26 cm.
- Bokken : sabre en bois.
Pour les armes il est conseillé de n'acheter que des armes en chêne blanc et de consulter l'enseignant.

Pour la pratique du Iaï batto ho
- Iaito sabre non tranchant pour la pratique du Iai.
- Katana sabre réel, tranchant.
Pour les armes il est conseillé de consulter l'enseignant.